Où M&M’s font les cartons (The One where they move out)

Publié le par Marjo

En retard comme d’hab, puisqu’on doit rendre notre appart le 15 janvier, on commence les cartons. Heureusement, on a déjà vendu les meubles : les Chiliens ont une approche de la vente « d’occase » totalement différente des Français, ils ont tendance à en profiter pour acheter des tas de choses ! « Bonjour, je suis venu pour le frigo, vous ne vendez pas des lampes aussi ? Et ce canapé, il est à vendre ? Quoi d’autre, montrez-moi… ». Trop facile, tout est parti en deux semaines ! Mais que c’est bizarre de quitter encore un endroit, de faire encore ses valises, de laisser de nouveaux amis, de nouvelles habitudes, tous les personnages et les endroits qui constituaient notre nouveau quotidien…

 

 

 

Ces dix dernières années, Marek et moi avons vécu chacun dans onze apparts différents (dont trois en commun !), donc autant de déménagements. Mais le plus éprouvant avait été notre déménagement de Grenoble, un vrai marathon durant lequel il nous avait fallu en trois semaines nous débarrasser du mobilier et des milliards de choses accumulées.

 

 

 

Incroyable tout ce qu’on avait réussi à faire tenir dans nos 75 m2, et plus incroyables encore, la proportion d’inutile. Nos placards étaient donc des puits sans fonds, nos tiroirs avaient une faille spatio-temporelle ?!

 

 

 

Et puis quand finalement, on avait nettoyé l’appart vide et rendu les clefs, on s’était senti libres, débarrassés et légers. A l’époque, on pensait s’installer au Chili pour trois ans, et ne pas déménager entre-temps… Les joyeux rebondissements de nos vies ont fait qu’après un premier déménagement trans-santiagino, nous voilà en train de boucler les valises un an et demi après notre arrivée. Et franchement, je me demande où est passé le temps, et pourquoi cette sensation que notre dernier déménagement date d’avant-hier…

 

Publié dans Santiago

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