Un peu de Culture sur Nos Amis les Argentins : aujourdŽhui, le mate.
Je me rends compte avec stupéfaction que si on vous a souvent parlé de "boire le mate" (prononcer maté), on n´a jamais donné la moindre explication sur ce rituel argentin tellement convivial. Impardonnables nous sommes. Mais voici venu le temps des rires et des chants de réparer cet oubli, et en images s´il vous plaît.
Alors pour boire le mate, il faut ça,
ça s´appelle un "mate", wouah c´est dingue.
ça,
c´est-á-dire une "bombilla", qu´on prononce "bombija" avec l´accent argentin, et qui veut dire paille.
et ça,
ça se voit pas super bien, mais c´est de l´herbe, et c´est légal.
qu´on achète comme ça
et ça n´est qu´un léger aperçu du nombre de marques qu´on peut trouver.
L´idée, c´est de remplir le récipient, le mate donc, d´herbe à mate. On ajoute du sucre ou pas, suivant si on l´aime dulce ou amargo. Et là intervient un nouvel acteur, et non des moindres :
On verse de l´eau chaude sur l´herbe à mate, qui contrairement au thé, infuse très rapidement et à basse température, on plante la bombilla solidement dans le tas d´herbe, et on boit. Ca représente quelques gorgées seulement, vu que le mate est petit et que l´herbe prend presque toute la place.
Ensuite, on tend le mate sans eau au gardien du thermos, qui remet de l´eau et le passe précautionneusement à la personne suivante. Qui boit, puis le rend au gardien du thermos, qui remet de l´eau... Et ça peut tourner des heures.
C'est un vrai rituel : ici, on ne discute jamais avec quelqu'un sans boire du mate. Tout le monde a un nécessaire à maté chez soi, voire un, voire deux, voire plein ; cependant, c'est un mate pour le groupe, tout le monde boit à la même paille (qui sert, vous l'aurez compris, à ne pas manger de l'herbe puisque le bout fait filtre). On ne vide jamais, ou presque, le mate, qui reste toujours plein d'herbe ; le bois s'imprègne de la saveur des feuilles.
En Uruguay, où les gens sont encore plus accros qu´en Argentine, on voit plein de gens se ballader avec un "sac à mate", qui est fait exprès pour mettre un thermos et tout le matos. Dans la rue, on a l´impression que tout le monde a un thermos à la main et une paille dans la bouche... :-) Je me suis d'ailleurs toujours demandé si ces pays ont un taux de fumeur moins élevé.
Pour finir, notre meilleur souvenir de mate... On est en février, on se ballade à Ushuaia. Intrigué par notre tête de touriste, un chien vient voir si on est comestible. On commence à le caresser, on joue avec lui... et au bout de quelques minutes, on voit arriver un mate, porté par une dame toute souriante qui vient discuter avec nous et nous offrir le breuvage de l´amitié. C´est resté un moment magique.
(J´ai tiré les images de ce site)
Alors pour boire le mate, il faut ça,
ça s´appelle un "mate", wouah c´est dingue.c´est-á-dire une "bombilla", qu´on prononce "bombija" avec l´accent argentin, et qui veut dire paille.ça se voit pas super bien, mais c´est de l´herbe, et c´est légal.qu´on achète comme ça
et ça n´est qu´un léger aperçu du nombre de marques qu´on peut trouver. L´idée, c´est de remplir le récipient, le mate donc, d´herbe à mate. On ajoute du sucre ou pas, suivant si on l´aime dulce ou amargo. Et là intervient un nouvel acteur, et non des moindres :
oui, c´est un bon vieux thermos des familles.
On verse de l´eau chaude sur l´herbe à mate, qui contrairement au thé, infuse très rapidement et à basse température, on plante la bombilla solidement dans le tas d´herbe, et on boit. Ca représente quelques gorgées seulement, vu que le mate est petit et que l´herbe prend presque toute la place.
Ensuite, on tend le mate sans eau au gardien du thermos, qui remet de l´eau et le passe précautionneusement à la personne suivante. Qui boit, puis le rend au gardien du thermos, qui remet de l´eau... Et ça peut tourner des heures.
C'est un vrai rituel : ici, on ne discute jamais avec quelqu'un sans boire du mate. Tout le monde a un nécessaire à maté chez soi, voire un, voire deux, voire plein ; cependant, c'est un mate pour le groupe, tout le monde boit à la même paille (qui sert, vous l'aurez compris, à ne pas manger de l'herbe puisque le bout fait filtre). On ne vide jamais, ou presque, le mate, qui reste toujours plein d'herbe ; le bois s'imprègne de la saveur des feuilles.
En Uruguay, où les gens sont encore plus accros qu´en Argentine, on voit plein de gens se ballader avec un "sac à mate", qui est fait exprès pour mettre un thermos et tout le matos. Dans la rue, on a l´impression que tout le monde a un thermos à la main et une paille dans la bouche... :-) Je me suis d'ailleurs toujours demandé si ces pays ont un taux de fumeur moins élevé.
Pour finir, notre meilleur souvenir de mate... On est en février, on se ballade à Ushuaia. Intrigué par notre tête de touriste, un chien vient voir si on est comestible. On commence à le caresser, on joue avec lui... et au bout de quelques minutes, on voit arriver un mate, porté par une dame toute souriante qui vient discuter avec nous et nous offrir le breuvage de l´amitié. C´est resté un moment magique.
(J´ai tiré les images de ce site)